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Origine du nom de la commune

 

A l’origine, seul le nom de Saint Symphorien était suivi du terme “Ponceaux”. C’était le nom original du lieu mais  il y avait une PAROISSE qui s’appelait Saint Symphorien des Ponceaux. Saint Symphorien a été ajouté à Ponceaux.

Le post-fixe PONCEAUX a changé d’orthographe voire même de sens au cours des siècles:

  • En 887 et au 13ème siècle : Porcellis (chronicon Turonese magnum)
  • En 1479, dans les comptes de fabrique : Pourseaux
  • En 1522, Delatauche, notaire en la cour de Champchevrier écrivait : “Saint Symphorien des Porceaux”.
  • En 1612 : Pourceaux.
  • En 1661 et 1669, dans les titres de la cure : Pontceaux ou Ponceaux.

 

 

Est-ce une mutation d’honorabilité ?

 

  • En 1712, dans les titres de la cure : Pontceaux et Ponceaux.
  • Par décret royal du 31 décembre 1817, Saint Symphorien les Ponceaux et Avrillé ont été réunis en une seule commune sous le nom d’Avrillé mais avec deux sections électorales.
  • En 1918, à la demande du Ministère de l’Intérieur, un nom de complément devait être donné aux localités qui portent une dénomination identique pour éviter toute confusion. Comme Avrillé est également le nom d’une commune du Maine et Loire et aussi de Vendée, le Conseil Municipal a délibéré : “A partir de ce jour, la commune d’Avrillé, canton de Langeais, arrondissement de Chinon, département de l’Indre et Loire, prendra le nom d’Avrillé les Ponceaux, pas PONTCEAUX et sans tiret”.
  • Par décret daté du 23 août 1920, à Rambouillet, signé Déchanel, Président de le République, cette dénomination est devenue officielle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EGLISE DE SAINT SYMPHORIEN

XIème et XIIème siècles

 

L’église de Saint Symphorien est aujourd’hui désaffectée. Elle conserve des éléments de toute la période romane. L’architecture du clocher-mur à deux baies est assez rare en Touraine. On peut remarquer qu’elle était beaucoup plus grande qu’actuellement puisque d’assez longues fondations se trouvent dans le prolongement de ses murs latéraux. Celui du nord semble remonter  loin dans le temps. Il est construit de pierres de taille et percé de fenêtres très étroites en plein cintre.

En 1703, la sacristie fut construite et la grosse cloche pesant 828 livres fut fondue et bénie. 

La nef de plan carré, doit dater du XIème siècle si on en juge par la forme des fenêtres du côté nord et des claveaux fins de la voûte. Le chœur est séparé de la voûte par une grande arcade plein cintre. La façade occidentale est du XIIème siècle.

A l’intérieur, on peut découvrir d’anciennes et belles statues en plâtre de Saint Sébastien, Saint Flavien, Sainte Radegonde (XVIème siècle; Radegonde, reine des Francs, a vécu quelque temps dans un oratoire près de Chinon. Elle est vénérée pour son pouvoir de guérir de nombreuses maladies, notamment les fièvres ou la gale. Elle a également la réputation de pouvoir faire tomber la pluie après de longues sécheresses estivales), Saint Gilles (XVIème siècle; Saint Gilles est l’un des saints les plus invoqués en Touraine. Il est prié pour vaincre la peur ou pour guérir les convulsions. Les paroissiens qui vivaient dans un village entouré de bois, objets de crainte, devaient bien souvent réclamer son intercession) et Sainte Emerence (Esclave convertie au christianisme, elle assista au martyre de sa sœur de lait et après sa mort alla prier tous les jours sur sa tombe. Elle fut donc reconnue comme chrétienne et lapidée auprès du tombeau de sa sœur et mourut en 304) et un ancien Christ en croix. Sur l’autel en marbre veiné, se trouvent des bouquets de mariée. Une très belle commode Louis XV servait de rangement pour les habits sacerdotaux.  Ces objets sont classés à l’inventaire des objets mobiliers classés. 

Jacques Nacfaire, prêtre, a été inhumée dans l’église le 2 mai 1507.

 

 

 

 

EGLISE SAINT AUBIN

XIème, XIIème et XVIème siècles

 

La majeure partie de l’édifice date de l’époque romane. Le petit appareil d’origine est encore visible sur le mur nord percé de deux étroites fenêtres. Le clocher roman est d’aspect angevin; le village est situé à la frontière de deux anciennes provinces de Touraine et d’Anjou.

Tradition: “Bounn’s gens, en cas qu’vous ariez mal au vent’e, c’est tout simple pour vous guéri, v’avez soin que d’fère dire une évangile à Sainte Emerence, dans l’église d’Avrillé. Nos ancêt’es y faisaient coumm’ ça et y s’en plaignaient point”.

 

L’église date du Xème et XIème siècles. Elle est placée sous le vocable de Saint Aubin. Elle eut comme fondateurs et patrons les seigneurs d’Avrillé. C’était un simple prieuré comme ceux de Continvoir, Courléon , donc pauvre. 

L’église possède une nef et un clocher carré du XIIème siècle. Le clocher est surmonté d’un toit en ardoise qui lui donne un cachet angevin.

Le mur septentrional conserve des éléments en petit appareil du XIème siècle.

Le choeur, dirigé vers l’orient, a été construit au XVIème siècle et se termine par un chevet droit.

Vers 1761, Charles de Cherbon, propriétaire de la Morellerie, fit établir une verrerie qui ne cessa de fonctionner qu’en 1772, année de sa mort.

Le prieur, Pierre Fronteau fit faire en 1756 les boiseries de l’autel et des stalles.

 

Des travaux d’entretien ont été prévus par la municipalité, certains vitraux et la cloche ont été ou sont sur le point d’être restaurés.

 

LA FONTAINE SAINT GILLES

Sur le territoire de Saint Symphorien les Ponceaux, la Roumer, charmante petite rivière, affluent de la Loire, près de la route qui conduit à Langeais, à 100 mètres au sud de l’église, est

alimentée par la Fontaine de Saint Gilles, dite aussi Source des Poutreaux. 

Elle est protégée par une édicule voûté, sans symbole religieux. On y accède par un escalier de cinq ou six marches. Jusqu’en 1950, l’eau de cette source était réputée pour guérir les coliques et les convulsions. 

Autrefois, le jour de la fête de Saint Gilles, le 1er septembre de chaque année, après une grand-messe chantée, une procession de formait qui partait de l’église vers la fontaine. Les participants entonnaient des chants religieux et portaient tous un récipient qu’ils remplissaient de l’eau de la source. 

Beaucoup de personnes habitant près de la source Saint Gilles sont décédées à un âge avancé. Est-ce là le miracle de la source?

LEs FOURs A CHAUX

Ces fours à chaux avaient une importance économique non négligeable pour les environs.

Deux spécialistes faisaient exploser les mines afin de dégager les pierres dans la carrière principale située au lieu-dit Bourg-Neuf. Deux autres carrières étaient exploitées. L’une, près du cimetière dont les pierres de mauvaise qualité donnaient une chaux noirâtre. L’autre au côté droit de l’école (La Marelle de nos jours). Toutes deux étaient difficiles à exploiter car la couche de pierres n’était épaisse que d’un mètre cinquante. De plus, à cette époque le travail était uniquement manuel. Les pierres arrachées à la carrière étaient acheminées par des tombereaux tirés par des chevaux. 

Les trois fours étaient situés à l’est de l’église. Les deux petits fours avaient un volume d’environ 40 mètres cube. Le plus grand d’environ le double. Le troisième et dernier four construit, plus grand que les deux autres comportait deux foyers tandis que les autres n’en avait qu’un seul.

Une ouverture permettait de sortir la chaux vive. Elle était colmatée par des briques et ensuite par de la terre d’argile puis après cuisson démolie à coups de pioche. 

Outre les pierres qui donnaient la chaux vive, un important charroi apportait les “bourrées” (fagots) nécessaires à chauffer le four. Les petits fours consommaient 2.200 bourrées par fournée tandis que le grand en consommait 5.000.

Les quelques 20.000 fagots étaient entassés de chaque côté de la route. Près des fours se trouvait un important hangar pour abriter le personnel (les chafourniers) mais aussi les chariots, tombereaux, harnais des chevaux etc… Une grande écurie hébergeait les chevaux.

 

 

 

Le travail commençait le lundi matin: la première opération consistait à charger les fours pour y entasser à la verticale les plus grosses pierres en premier tout en laissant entre elles un espace pour que la chaleur circule mieux. Ensuite des pierres de plus en plus petites pour finir avec des pierres n’excédant pas la taille de la tête d’un homme. Lorsque le four était rempli, on recouvrait les pierres de tuiles protectrices. Ce  travail préparatoire demandait environ une semaine. Le lundi suivant commençait la cuisson. Le premier jour on  faisait un petit feu devant les foyers pour “chandorer” les pierres (assécher les pierres et chauffer lentement la masse).

Les fagots de bois étaient introduits dans les foyers et allumés. Ils étaient poussés sous les pierres par de très longs poussoirs en fer afin d’éviter toute brûlure des chaufourniers. Dès le lendemain, il fallait chauffer normalement jour et nuit sans interruption jusqu’au jeudi suivant puis on chauffait à grand feu jusqu’à cuisson complète. Elle se terminait le samedi soir ou parfois le dimanche. La cuisson était parfaite lorsqu’il se formait une couche de souffre sur les tuiles recouvrant les pierres.

Ce travail était répété trois fois par an. Le troisième lundi, les clients se présentaient pour prendre livraison de la marchandise. Une partie de la chaux vive était transportée vers la gare de Hommes pour y charger un wagon destiné principalement aux Tanneries de Château-Renault qui l’utilisait pour assainir, assouplir et désinfecter les peaux. Une autre partie était trabnsportée vers la gare de Tanchet à destination de Saumur et Noyant. La tannerie de Langeais se fournissait également à Saint Symphorien.

Les maçons et plâtriers utilisaient aussi la chaux vive pour des constructions. Les agriculteurs, pour désinfecter les étables et les écuries ainsi que la chaux éteinte pour enduire les murs des poulaillers et des clapiers à lapins. Ils s’en servaient également mélangée à du sulfate de cuivre pour traiter les vignes.

L’unité de vente de la chaux s’appelait le “paillon” (paniersd’osier) dont la contenance était d’environ 20 litres. 

La production de chaux a prit fin en 1954.

Il est à noter qu’un autre four à chaux aurait existé près de la Morellerie à Avrillé.

MANOIR DE LA MORELLERIE

XVIème et XVIIIème siècles

 

Le manoir est le siège d’un ancien fief. Entre  décembre 1940 et novembre 1941, le domaine a été transformé en camp d’internement pour des Tsiganes essentiellement et quelques militants communistes. Près de 75 prisonniers se sont entassés dans des baraquements mal chauffés, gardés par une trentaine de gendarmes qui logeaient au manoir. Les conditions de vie difficiles des prisonniers ont provoqué la mort de trois personnes, dont celle d’un enfant. Le gouvernement de Vichy, désireux de gérer uniquement de grands camps faciles à surveiller, a finalement transféré les prisonniers et a fermé le lieu.

 

Le 14 janvier 2008, une stèle a été dévoilée sur le lieu même du camp, sur laquelle on peut lire : « Ici dans ce camp dit de la Morellerie, furent internés des Tsiganes du 6 décembre 1940 au 8 novembre 1941 et des communistes du 1er juillet au 17 novembre 1941 avant d’être transférés dans d’autres camps de la région. Passant, pense à la Liberté, cette Liberté qu’on leur refusa ».

Elle se situe au lieu-dit la Morellerie à 2,8 km en direction de Continvoir.

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